Parce que se fixer des objectifs accessibles est un préalable nécessaire à leur réussite et au bonheur : voici 5 points clés pour apprendre à bien les formuler !
Outre les nombreux bénéfices qu’offre la réalisation d’un objectif (stimuler la vie et lui donner un sens, générer des sentiments positifs, développer la confiance en ses potentiels, etc.), le neuroscientifique Richard Davidson de l’Université du Wisconsin affirme que cela permettrait même de supprimer les émotions “négatives” (je mets des guillemets à cet endroit car, de mon point de vue, toutes les émotions ont un sens et il ne s’agit en aucun cas de chercher à les supprimer, le terme ” mieux gérer” me convient mieux). Selon le psychologue américain Jonathan Freedman, se fixer des objectifs à court et long terme rend plus heureux : en effet, réaliser, c’est aussi SE RÉALISER !
Qu’entend-on par « objectif » ?
Un objectif exprime ce que l’on veut FAIRE, il s’agit d’une ACTION. Il produit un résultat : il est réaliste… et réalisable ! L’objectif est l’action qui mènera vers le but afin d’atteindre la finalité (prolongement du but). Par exemple, si la finalité est de réduire mes dépenses énergétiques, le but peut être de consommer moins d’électricité : pour l’atteindre, je me fixe l’objectif de baisser le chauffage de plusieurs degrés l’hiver prochain (verbe d’action) -> à vous de définir précisément de combien de degrés.
La réussite en 5 points clés :
1. Déterminer la finalité et le but
Au final, qu’est-ce que je VEUX ?
→ réduire mes dépenses énergétiques.
Comment ?
→ en consommant moins d’électricité.
2. Formulation positive et concrète de l’objectif
Qu’est-ce que je FAIS précisément ?
→ Je baisse d’un degré le chauffage cet hiver.
A éviter : « je ne monterai pas le chauffage autant que l’an passé ». L’objectif est flou et formulé par la négative. Le cerveau ne comprend pas la négation : pour se mettre à l’action, celui-ci doit nécessairement passer par des formulations positives.
3. Un contexte précis
Où ? Quand ? voire avec qui ? en fonction du contexte.
Dans toutes pièces de vie, dès le 1er jour de remise en route du chauffage, avec le soutien de toute la famille qui se fixe le même objectif. Dans ce cas, si je ne vis pas seul, il convient de vérifier avant que tout le monde est d’accord et qu’il n’y aura pas de frein au moment de baisser.
4. Vérifier la dépendance et la durabilité de l’objectif
→ Cela dépend-il bien de moi ? Oui, je suis en charge de la gestion du chauffage et j’ai l’accord de tous.
→ Est-ce pour moi ou pour « faire plaisir à » ?
→ Ai-je les ressources pour l’atteindre en terme de temps, d’énergie (santé) et de compétences, moyens, etc.
5. Vérifier la cohérence de l’objectif
→ Pour gagner quoi ? Utilité ? Valeur ? Bénéfice ?
→ Quelle est la cohérence par rapport à mon projet de vie ?
→ Pour être facile à atteindre, l’objectif doit être « auto-concordant », cela signifie qu’il doit avoir du sens pour moi et ne pas m’être imposé.
→ Quels avantages et inconvénients à atteindre cet objectif ? J’en accepte les inconvénients au préalable en toute conscience, je suis au clair avec cela.
→ La dynamique de réussite est simple : il suffit de vouloir et de passer à l’action. Oui, mais comment ?
En pratique…
Pour commencer, je réfléchis aux domaines de ma vie où je souhaite effectuer un changement : vie professionnelle, familiale, amicale, culturelle, sentimentale, etc.
Puis, j’écris une liste de 3 à 6 objectifs à (commencez par de petits objectifs !) :
COURT TERME → à atteindre en quelques semaines.
MOYEN TERME → à atteindre en plusieurs mois.
LONG TERME → à atteindre en un an, ou en plusieurs années.
Je précise l’objectif en termes sensoriels : Qu’est-ce que je verrai, ressentirai, entendrai une fois mon objectif atteint ? Je dois pouvoir imaginer cette réalisation avec mes 5 sens afin, justement, que cela prenne SENS.
Je vais chercher en moi-même l’énergie du DÉSIR en m’imaginant en train de raconter à quelqu’un la réussite de cet objectif par exemple. Je peux ressentir ce que je ressentirai une fois qu’il sera réalisé (joie, sentiment d’accomplissement, etc.) → le cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et la réalité : pour un résultat efficace, la visualisation est incontournable et doit être précise.
En cas de difficultés (non réalisation)
Il peut être utile de :
→ Revoir les objectifs trop ambitieux (ils sont toujours réalistes et réalisables !)
→ Analyser le stress, les peurs, et les croyances limitantes qui freinent la réalisation.
→ Se faire accompagner pour définir les objectifs en accord avec ses besoins profonds, également pour identifier le point 2 (la formulation positive et concrète de ces derniers).
Enfin, je m’autorise à adapter, réévaluer mon objectif en fonction de la situation, de ma réalité qui peut avoir évoluée entre temps, s’il le faut, à renoncer, toujours sans jugement envers moi-même.
Ce début d’année est la période idéale pour formuler de nouveaux objectifs (vœux !) et je vous y invite grandement. Différentes méthodes existent dont certaines plus spirituelles comme la Méthode Ho’oponopono que j’aborderai ultérieurement : il convient de toujours choisir le chemin qui nous correspond, quel qu’il soit.
Article écrit pour @weloveraw
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