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Et si on changeait un peu ses habitudes ?

Cela est valable à tous les niveaux et particulièrement d’un point de vue alimentaire 😁


Omniprésentes dans notre vie depuis l’enfance, devenues automatiques, nous sommes façonnés par nos habitudes. Certaines, très ancrées, finissent par se confondre avec notre nature et se montrent difficiles à changer… Selon les neurosciences, cela reste pourtant possible, et à tout âge. Ouf, nous voilà sauvés !


Les habitudes représentent l’ensemble des actions répétitives qui orchestrent notre existence : elles ont un impact sur notre santé, travail, vie sociale, familiale, et sur notre bien-être en général.

Un exemple ? Le petit rituel café du matin ou jus d’orange industriel (même bio!) bu sur un estomac vide qui contribue à acidifier notre organisme et ne met pas notre système digestif dans de bonnes conditions pour le reste de la journée. Nous le savons, mais voilà… c’est une habitude !

Alors que certaines sont positives et indispensables à notre équilibre (méditer, pratiquer des exercices respiratoires, faire du sport, boire un grand verre d’eau au réveil, etc.) d’autres nous limitent, freinant ainsi notre évolution. Pour autant, la recherche démontre que le cerveau, en constante restructuration, a la capacité de se remodeler en fonction de l’expérience. Une clé pour modifier les circuits cérébraux en place depuis des années ? La répétition de nouveaux comportements ! Avant d’aborder la pratique, étudions de plus près ce socle qui constitue nos repères.


Les habitudes sont à double tranchant


Sur le plan psychologique, quand elles ont un impact positif, les habitudes s’avèrent contenantes en nous offrant un cadre rassurant. Elles donnent du sens à notre vie, et permettent au quotidien de s’enchaîner avec fluidité. Mais elles peuvent également être limitantes, voire dommageables... Connaissez-vous l’expression “Nous façonnons d’abord nos habitudes, puis nos habitudes nous façonnent” ? A ce niveau, nous en sommes dépendants. Alors, bien sûr, au-delà de l’habitude, si nous prenons l’exemple du carré de chocolat pris après chaque repas, il y a des facteurs émotionnels qui entrent en jeu, mais ne sait-on pas à présent que le cerveau est en lien direct avec notre intestin ?


Émotions -> habitudes alimentaires limitantes (chocolat,café, thé, cigarettes, confiseries, etc.) -> intestin (microbiote déséquilibré), PUIS dans le sens inverse : intestin (microbiote déséquilibré) -> habitudes alimentaires limitantes -> émotions perturbées… et c’est le chat qui se mort la queue 😽…


Assouplir le cadre


Il ne s’agit en aucun cas de faire table rase de toutes ses habitudes. Et même si la remise en question s’avère nécessaire, elle ne doit pas représenter une démarche constante. Mais quand le cadre devient trop étriqué (répéter chaque jour les mêmes conduites du matin au soir), figé et rigide (refuser un rendez-vous entre amis pour ne pas modifier son emploi du temps, s’énerver si les choses ne sont pas à la « bonne » place, apporter son thé ou café en thermos parce que la matinée est inenvisageable sans, etc.), revoir certaines habitudes limitantes peut offrir plus de souplesse. Une fois celles-ci repérées, il s’agira de fournir des efforts pour en changer.

La finalité ? Faire évoluer le cadre afin de diversifier les expériences et de gagner en liberté d’action, sans lui retirer son pouvoir sécurisant : on garde les bonnes habitudes évidemment 😉


Pour changer ses habitudes, une clé : la répétition !


Selon l’étude de Philippa Lally, chercheuse en psychologie de la santé à l’University College de Londres, il faudrait entre deux et huit mois pour mettre en place une nouvelle habitude durable “cela peut varier considérablement en fonction du comportement, de la personne et des circonstances”. Tout comme une habitude limitante aura des effets négatifs sur notre psychisme, la répétition de nouvelles conduites sur un temps donné engendrera des façons plus positives de percevoir, penser et éprouver.


Comment procéder ?


1. Faire la liste de toutes ses habitudes.


2. Les questionner en vue de leur redonner UN SENS : quels bénéfices m’apportent-elles, quelles en sont les limites ? Si la balance penche du côté des limites, alors c’est sans doute le moment d’en changer…


3. Parallèlement, prendre conscience de ses habitudes mentales (je n’y arriverai jamais ; ça ne fonctionnera pas, etc.) au fur et à mesure qu’elles se présentent, sans jugement.

→ A chaque pensée limitante, faire systématiquement l’effort de reformuler mentalement : « je n’y arriverai jamais… » = « JE PEUX LE FAIRE ! ».


4. Écrire son projet permet de prendre du recul : motivations à changer (à quel besoin répond la nouvelle habitude ? L’intérêt est très important pour la réussite !), obstacles, solutions ; formuler l’habitude qui remplacera l’ancienne.

-> Ex : prendre une tisane de plantes en remplacement de mon café répond au besoin de prendre soin de ma santé car le café empêche l'assimilation du calcium. Si passer directement du café à la tisane est trop compliqué, commencez par de la tisane de Pissenlit torréfié qui a un petit goût de café ou autre succédané !


5. A chaque fois que votre mental vous dicte de répondre à l’ancienne habitude, écoutez sans passer à l’action puis centrez-vous sur votre respiration tout en prenant conscience de ce qui vous entoure (couleur, objets, formes, luminosité, sons, etc.) -> Seule une prise de conscience éveillée de la réalité qui est la nôtre (changer la représentation que l’on a de notre réalité quotidienne) à l’instant où l’ancienne habitude se manifeste peut permettre un changement efficace et durable, et cela est valable dans toutes les situations.


6. LA REPETITION : répéter, répéter et encore répéter la nouvelle habitude, il n’y a pas d’autre secret, le cerveau fonctionne sur ce principe. Les répétitions des premiers temps seront capitales pour générer un automatisme : la première phase plus difficile passe assez vite, gardez bien en tête en reformulant chaque jour – voire plusieurs fois par jour – le bénéfice que ce changement vous procurera.


Astuces pour passer à l’action :


→ Utiliser des aide-mémoires (rappels, etc.). “boire un verre d’eau au réveil”, “boire ma tisane de plantes alcalinisantes”, “manger un fruit à quatre-heure si j’ai faim”, etc.

→ Commencez par les habitudes les moins difficiles à changer et, surtout, félicitez-vous pour vos réussites 👏

→ Profitez de toutes les opportunités pour mettre en pratique le nouveau comportement. Ex : la venue d’un ami est l’occasion de lui faire découvrir… notre fameuse tisane de plantes aux mille vertus ! A côté, le café, ce n’est pas un peu banal quand on y pense ?

Seules la pratique et l’endurance permettent d’entrevoir de nouveaux comportements et façons de penser plus positives. Surtout, je veille à rester bienveillant envers moi-même – en évitant tout jugement – et en respectant le rythme qui est le mien, sans forcer : c’est à cet endroit que la croyance est importante “je veux croire que je suis en mesure d’y arriver !”. Le premier effort est le plus difficile à fournir mais, une fois lancé, tout est déjà beaucoup plus simple. Quand c’est gagné, prenez conscience des bienfaits de votre nouvelle habitude (la récompense 🙏🏻 #gratitude).


Pour conclure, je retiens que le stress psychologique naît, entre autres, de la difficulté à s’adapter : en apprenant à faire évoluer mes habitudes, j’entraîne ma capacité d’adaptation et donc ma résistance au stress.


«Il faut prendre très tôt de bonnes habitudes, surtout celle de savoir changer souvent et facilement d’habitudes.» Pierre Reverdy


Prenez soin de vous 🌿


Article écrit pour @weloveraw


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